La fraternité comprend toutes les formes actuelles de solidarité refusant le  « chacun pour soi. »

Le citoyen est en effet celui qui est responsable, qui agit dans la société et se sent concerné par les problèmes des autres, qui combat l’indifférence et la discrimination. La fraternité, c’est tout simplement, aussi, la solidarité entre les nations, en un mot : la paix.

La fraternité se vit au quotidien, au niveau individuel comme au niveau collectif.

Au niveau individuel, les actes de solidarité sont courants : aider les personnes âgées à faire des courses, garder les enfants de sa voisine, aider des copains à faire leurs devoirs…

Au niveau collectif, l’Etat permet d’être plus efficace dans cette solidarité nationale, grâce à la répartition des impôts.

Les personnes en situation de détresse ou qui rencontrent de graves difficultés peuvent bénéficier de moyens de subsistance qui leur sont fournis par la collectivité : foyers d’enfants ou d’adolescents, établissements spécialisés, RSA, pensions. Mais cela permet aussi à tous de bénéficier d’une couverture sociale et donc de soin (CMU : couverture maladie universelle), et bien sûr, cela permet à tous les enfants d’aller à l’école.

La fraternité, c’est enfin ce qui permet de faire le lien entre les deux autres mots de la devise française, « liberté » et « égalité ». Si on est libre de faire tout ce que l’on veut, et qu’il n’existe pas de fraternité, il est difficile d’être tous égaux : les plus forts pourraient exploiter les plus faibles, les moins bien lotis à la naissance seraient condamnés à rester pauvres et peu éduqués etc.